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BOITERIES des BOVINS « Prendre soin des Pieds des vaches au quotidien ! »

Un nouveau site internet vient d’être créé sur les boiteries de bovins. Il vous permet d’en savoir un peu plus sur les pieds de vos animaux.

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Parasitisme : un meilleur diagnostic pour une meilleure gestion du risque

 

Plusieurs questions sont à se poser avant toute intervention.

 

  

                    1. Quel est le risque parasitaire sur mon exploitation ?

 

En premier lieu : j’observe mes animaux dès que je le peux (signes le plus souvent remarqués : amaigrissement, poil piqué, diarrhées…). Puis je me demande si mes parcelles sont des zones à risques. Par « zone à risque » on entend des zones propices à la présence de limnées pour la douve et le paramphistome (zones humides). Si mes vaches vont boire dans le ruisseau, s’il y a une rigole en plein milieu du champ : je possède des zones humides à risque !

En parallèle, je réfléchis à ma conduite de pâturage (voir :Parasitisme herbager : un système de pâturage à penser (ou re-penser)…)

 

Mais pour mettre en évidence la présence de parasite avec certitude, il me faut des analyses concrètes. Pour cela, il existe différentes méthodes de diagnostic en fonction des parasites.

Dans l’optique de vous aider à appréhender ce risque et surtout à l’identifier, le GDS propose tous les ans le Pack Parasitisme. Ce dernier consiste en plusieurs analyses à tarif préférentiel de trois parasites : les strongles digestifs, la grande douve et le paramphistome. Ces analyses sont réalisées sur des animaux précis et à une période donnée (cf. tableau 1). Ce pack d’analyses vous sera proposé dès cet automne. N’hésitez pas à contactez le GDS pour toute information (02 51 36 84 19).

 

 

Strongles intestinaux

 

Paramphistome

 

Douve

 

Quel prélèvement ?

Sang

Bouse

Sang

Sur quels animaux ?

Génisses 1ère année

de pâture

Animaux qui ont pâturé

sur parcelles à risque (humides)

Sur combien d’animaux ?

1 ou 2 lots de 5 animaux

5 animaux

1 ou 2 lots de 10 animaux

 

1 mois après la rentrée en bâtiment

2 à 3 mois après la rentrée en bâtiment

1 mois après la rentrée en bâtiment

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tableau 1 : récapitulatif des analyses proposées dans le cadre du Pack analyses. 

 

Pour tous les parasites, un lien doit être fait entre l’état général des animaux, les résultats d’analyse et les retours d’abattoir.

 

 

                    2. J’ai identifié (par des analyses) du parasitisme chez moi, dois-je?

 

Avant de traiter, il faut interpréter les résultats. Tous ces chiffres c’est beau, mais à quoi correspondent-ils ? Pour les strongles digestifs, des classes d’interprétation sont proposées afin d’orienter les actions (cf tableau 2).

 

Moyenne des analyses (mUT)

Interprétation

Utilisation d’un traitement ?

Entre 300 et 600

Valeurs « normales »

Non

< 1000

Faible charge parasitaire

Peut-être recommandé

Vers 1500 et plus

Risque d’ostertagiose

Oui, choix du produit à voir avec votre vétérinaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Tableau 2 : interprétation des résultats d’analyses strongles gastro-intestinaux

 

 Pour la douve, les résultats sont soit positifs, soit négatifs. En cas de résultat positif, il faut traiter les animaux parasités et s’occuper des zones humides. Quant au paramphistome, les analyses donnent le nombre d’œufs présents par gramme de bouse. En fonction du résultat et selon l’état des animaux, un traitement peut-être envisagé. Quoi qu’il en soit pour ces deux parasites, la meilleure et la plus sûre façon d’éviter que vos bêtes se ré-infestent est d’interdire l’accès aux zones humides.

 

L’emploi inapproprié  de médicaments antiparasitaires a d’importants effets négatifs sur la microfaune. Mais ce n’est pas tout ! Le « surtraitement » empêche la construction d’une bonne immunité chez les animaux et entraîne une résistance accrue des parasites aux médicaments administrés. D’autre part, utiliser des vermifuges à des moments non adéquats conduit aussi à une perte financière car il ne faut pas oublier que ces médicaments représentent des dépenses non négligeables.

S’il faut traiter, il s’agit surtout de traiter…au bon moment et de bien choisir les molécules selon le but recherché : action directe et ponctuelle avec des molécules non rémanentes, ou au contraire action de longue durée avec utilisation de molécules rémanentes (durée d’action de plusieurs semaines). Il vous faudra alors vous tourner vers votre vétérinaire afin d’identifier la molécule la plus efficace dans votre cas.

 

 

                     3. Pourquoi raisonner les traitements ?

 

Economie = parce qu’ils ont un coût !

Immunité= ils peuvent pénaliser l’acquisition de l’immunité naturelle chez l’animal.

Résistances= leur utilisation abusive a conduit à l’apparition de formes résistantes de parasites.

Environnement= on les retrouvent dans les bouses en très grande quantité, avec une disparition de certains micro-organismes comme les bousiers.

Santé humaine= tout résidu peut être potentiellement dangereux.

 

 

Pour résumer concernant le parasitisme, il est important avant tout d’identifier le risque, et de savoir à quel parasite vous avez à faire dans votre élevage. Ensuite, l’utilisation des traitements est à raisonner selon les animaux ciblés, la conduite de votre pâturage et le but recherché. Cette utilisation de traitement doit-être associée à des moyens préventifs adéquats afin de limiter leur utilisation.

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