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BOITERIES des BOVINS « Prendre soin des Pieds des vaches au quotidien ! »

Un nouveau site internet vient d’être créé sur les boiteries de bovins. Il vous permet d’en savoir un peu plus sur les pieds de vos animaux.

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Le Support Personnalisé d’Epidémiosurveillance est disponible. Vous pouvez le consulter, modifier les dates de début et fin de période et télécharger ce document régulièrement (en cliquant sur LIRE LA SUITE)

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Néosporose

La Néosporose est due à un parasite de type coccidien, Neospora caninum, découvert en 1988 sur un avortement de chienne mais qui se révèle infecter de nombreuses espèces, dont les bovins. Ce parasite persiste à vie chez les femelles infectées avant leur naissance qui ont alors 3 à 5 fois plus de risques d'avorter. Quand elles arrivent à terme elles donnent le plus souvent naissance à des femelles infectées. Le placenta d'une femelle infectée n'est contaminant qu'après ingestion par un carnivore, il faut donc éviter le contact des bovins avec les excréments de chien. Il n'y a à ce jour ni traitement ni vaccin, seule la réforme progressive des femelles infectées peut permettre l'assainissement.

 

Deux voies d'infection

 

Nosporose1. Par les excréments de chien contaminé

Un animal infecté et les produits de l’avortement, placenta, foetus, ne sont pas directement infectants pour les autres bovins. Mais ingérés par un chien, leur ingestion va permettre la transformation du parasite qui se retrouvera sous sa forme infectante dans les excréments du chien, pendant une période transitoire. (Les renards pourraient être concernés dans une moindre mesure).

Des bovins en contact des crottes du chien sur cette période pourront se contaminer, surtout les jeunes veaux qui sont très réceptifs. C’est la transmission horizontale, la plus dangereuse, qui peut concerner plusieurs génisses d’une génération.

 

2. Dans le ventre de la mère infectée

  • Une femelle infectée en cours de gestation avorte ou donne naissance à une femelle infectée. C'est la transmission verticale.
    Ses gestations ultérieures sont généralement protégées par l'immunisation naturelle.
    Mais les produits femelles nés infectés le restent à vie et donneront naissance à des produits infectés dans 9 cas sur 10 ! On peut donc constituer sans le savoir des lignées infectées dans un troupeau.
  • L’infection des mâles n’aurait, par contre, aucune conséquence, selon les connaissances actuelles.

Cette transmission verticale reste le plus souvent limitée dans un troupeau

 

Quand rechercher la néosporose ?

 

Lors des avortements :

 

En général, 3 % des femelles pleines avortent. Si l’on observe une série d’avortements, ou si on a trop d’avortements en moyenne sur plusieurs années, on peut faire rechercher la néosporose surles vaches avortées encore présentes.

Mais ce n’est pas la seule maladie abortive. Dans des cas d’avortements en série, on doit rechercher aussi la Fièvre Q et la BVD, les protocoles "Avortements répétés" du GDS sont là pour vous aider techniquement et financièrement dans vos recherches.

Si un bovin est détecté infecté, tester sa mère et sa descendance femelle et ne pas mettre les positifs à la reproduction.

 

Lors des séries d’avortements, si plusieurs femelles avortées sont positives, envisager un dépistage sur les reproductrices pour connaître le taux d’infection. La réforme préférentielle des animaux infectés, pour abaisser le niveau d’infestation et diminuer le risque de transmission horizontale, sera nécessaire.

 

A l'achat :

Cette démarche est envisageable pour des femelles destinées à la reproduction. D’autant plus que vous achetez un animal de valeur. En cas de résultat positif, la procédure de vice caché serait envisageable puisque la carrière reproductrice est compromise. En l'absence de jurisprudence, nous vous recommandons d'avertir le vendeur que vous refuserez un bovin positif.

 

Les précautions à prendre

 

Dans l’état actuel des connaissances, il faut d’abord limiter le risque de transmission horizontale : soustraire les délivrances aux chiens, éviter tout contact des chiens avec la nursery, protéger l’alimentation et l’eau des déjections de chien. Pour limiter les contacts avec des excréments de renard, préférer la distribution d'eau en bacs à l'accès aux mares.

 

Il n’existe pas aujourd’hui de traitement.

 

 

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